Philippe AUTRIVE, maire de la Ferté Alais (2001-2008) qui travaille en qualité d’historien sur ce sacré personnage de la Ferté alais, y présentera nos amitiés.
Un texte historique sera lu, notamment, par Philippe AUTRIVE avant de dévoiler une plaque.
La mémoire d’une ville c’est aussi ses personnages.
Militaire indiscipliné et fantasque, saltimbanque et profondément républicain, Maxime Lisbonne est élu capitaine de la garde nationale.
Muni d’un chapeau noir à plume rouge, il se bat, avec courage et même témérité. Il fait l’admiration de tous. Son insouciance du danger, son panache lui valent son surnom de d’Artagnan.
Blessé, torturé, il est condamné à mort, puis au bagne à perpétuité.
En Nouvelle Calédonie, il écrit ses mémoires et défend la cause Kanak.
A son retour, il devient journaliste, directeur de cabarets, de théâtres ou de tavernes où il raconte le bagne et présente le programme de la Commune.
Il reste fidèle aux idéaux de la Commune jusqu’à sa mort en 1905. Il est enterré au cimetière de la Ferté Alais.
Marie-Claude WILLARD